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Héros oublié,  il ne fut pas seulement un valeureux soldat du feu bravant le danger.

 

Il fut aussi un résistant de la première heure emprisonné durant quinze mois à partir d’août 1940 par les autorités allemandes pour n’avoir pas accepté l’occupation.

 

Il fut celui qui créa de toute pièce, dès 1942, « Sécurité-Parisenne Â», le groupe de résistance du régiment de sapeurs-pompiers de Paris.

 

Il fut le juré militaire qui donnait le ton au procès d’Otto Abetz, ambassadeur du Reich en France.

 

Il fut enfin, dès le début des années 1950, l’inlassable promoteur du sauvetage par hélicoptère et le fondateur du Groupement Hélicoptère de la Sécurité Civile, qui fait, encore aujourd’hui l’admiration de tous.

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont

Ceux dont un dessein emplit l’âme et le front,

Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,

Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime. Â»

                                                                                  Victor Hugo

 

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